Que recherchez-vous ?
Un contenu sur ce site
Une personne sur l'annuaire
Une formation sur le catalogue
Un contenu sur ce site
Une personne sur l'annuaire
Une formation sur le catalogue
L’exposition Construction – Déconstruction marque l’aboutissement d’un projet nourri depuis le mois d’octobre 2018 par treize étudiants en licence d’histoire de l’art à l’université de Poitiers. Leur travail a été supervisé par Nathan Réra, maître de conférences en histoire de l’art contemporain, dans le cadre d’un partenariat avec le Musée Sainte-Croix et le FRAC Poitou-Charentes.
Il s’agit de la quatrième édition du programme « Agrégation », motivé par un objectif premier : confronter certaines œuvres des deux institutions et bouleverser le regard que l’on porte sur elles.
À cette occasion, les étudiants dévoileront leurs réflexions autour du thème choisi, en lien avec les notions ambivalentes de construction et de déconstruction en art, de l’Antiquité à nos jours, offrant un prétexte à parcourir les différentes salles du Musée Sainte-Croix. Le choix de ces deux termes, simplement différenciés par un préfixe, vise à faire écho à l’un des plus importants projets culturels en cours à Poitiers : la construction de réserves muséales externalisées entreprise par la ville, afin de réunir près d’un million d’œuvres dans un espace parallèlement dévolu à la recherche et à la conservation des collections muséales. Ce renouvellement constitue un événement considérable dans le panorama de la Nouvelle-Aquitaine. Par-delà ce moment phare de l’actualité poitevine, les notions de construction et de déconstruction questionnent les différentes temporalités de l’art, à l’échelle élargie de l’histoire de l’art comme à l’échelle plus singulière des œuvres.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », disait Antoine Lavoisier : il en va de même pour l’art qui ne cesse de se régénérer en passant par les phases successives de construction, déconstruction et reconstruction.
Dans cette perspective, les binômes d’œuvres qui constituent l’ensemble de l’exposition ont vocation à interroger les phénomènes qui en découlent, aux fins de générer un dialogue stimulant entre tableaux, sculptures, architectures et photographies, tout en laissant libre cours à l’interprétation des visiteurs. Car pour reprendre l’image poétique de Glenn Gould, « l’objectif de l’art n’est pas le déclenchement d’une sécrétion momentanée d’adrénaline, mais la construction, sur la durée d’une vie, d’un état d’émerveillement et de sérénité ».
Chapiteau toscan, chapiteau corinthien et tronçon de colonne cannelée | Camille Claudel | Jean-Claude Golvin | Albert Marquet | Plaquette gravée figurant une femme assise | Pierre-Henri de Valenciennes
(collections du Musée Sainte-Croix)
Jérémie Bennequin | Marc Deneyer | J. Duplo | Anita Molinero | Patrick Tosani | Marie Vindy
(collections du FRAC Poitou-Charentes)
Mathilde Assailly | Océane Charruyer | Morgane Glevarec | Chloé Grégoire | Henri Lafaye | Nina Malka | Tiffany Marchand | Yulia Mishkina | Charline Montiel | Léa Moreau | Marie Royo | Jeanne de Saint-Sernin | Nadina Souleimanov,
sous la coordination de Nathan Réra.
Durant l’été, les étudiants de l’Université de Poitiers, commissaires de l’exposition, vous font découvrir l’exposition Construction – Déconstruction.